vendredi 1 mars 2024

Un résumé du livre :  La Fille sans visage,  de Patricia  MacDonald


Dans "La Fille sans visage", Patricia MacDonald nous plonge dans l'univers sombre de Laura et son mari, David, qui mènent une vie apparemment parfaite dans la petite ville pittoresque de Belle Isle. Mais derrière cette façade idyllique se cache un terrible secret. Un jour, un jeune homme nommé Ian Clark fait irruption dans leur vie en prétendant connaître le passé trouble de Laura.

Ian affirme être le fils qu'elle a abandonné à la naissance et dont elle n'a jamais parlé. Laura, dévastée par cette révélation, se retrouve plongée dans un tourbillon d'émotions et de doutes. Est-ce que cette histoire est réelle ou est-ce un stratagème élaboré par Ian?

Au fur et à mesure que l'intrigue se développe, Patricia MacDonald nous entraîne dans un jeu complexe de manipulation et de trahison. Laura doit lutter pour découvrir la vérité sur son passé et démêler les mensonges qui ont envahi sa vie. Les rebondissements sont nombreux et les personnages sont tous plus intrigants les uns que les autres, rendant l'histoire encore plus captivante.

Conclusion
"La Fille sans visage" est un thriller psychologique brillamment écrit par Patricia MacDonald. Son style d'écriture fluide et son talent pour créer une atmosphère captivante captiveront les amateurs de ce genre littéraire. Ce livre nous rappelle que les apparences peuvent souvent être trompeuses et que certaines vérités peuvent nous hanter jusqu'à ce que nous les affrontions.

Nous espérons que ce résumé vous a donné envie de plonger dans cet incroyable chef-d'œuvre de Patricia MacDonald. Alors, installez-vous confortablement, ouvrez "La Fille sans visage" et laissez-vous emporter par une histoire palpitante qui vous tiendra en haleine jusqu'à la dernière page. 

 

 

vendredi 16 février 2024

Avis sur le livre : Pour seul cortège, de Laurent Gaudé


 Vies héroïques, destins tragiques, mythe flamboyant aux couleurs antiques et conte lyrique aux parfums d’Orient…

La vie sublimée d’Alexandre le Grand scintille et miroite sous nos yeux, ou plutôt sa mort imaginée. Le grand vainqueur de batailles, l’insatiable bâtisseur d’empire, le cruel stratège se tord de douleur et sent la vie lui échapper alors même qu’il poursuit un ultime rêve de gloire : passer l’Indus et conquérir de nouveaux territoires à l’Est. Son émissaire est déjà en route pour annoncer ses intentions belliqueuses au grand souverain étranger. Qu’il tremble, car Alexandre a jeté son dévolu sur son royaume !

Comme jadis lorsqu’il a soumis la Perse, le Macédonien inflexible est guidé par son destin extraordinaire, par un souffle divin qui anime ses gestes et gonfle sa poitrine. Mais cette énergie se tarit et il est temps de rassembler les pleureuses pour l’accompagner à sa dernière demeure, dans les fastes funéraires du guerrier majestueux qui résonnent des craquements funestes de l’empire qui se disloque.

La fille de Darius le vaincu sort de sa retraite pour protéger la dépouille du grand homme, la soustraire à la profanation, l’extraire du monde des hommes et la remettre à celui des dieux en un endroit secret d’éternel repos. Les fidèles d’entre tous les fidèles, cinq compagnons éclairés par un cavalier sans tête, galopent quant à eux aux frontières de l’Empire pour libérer le souffle d’Alexandre au-delà du fleuve infranchi. Ensemble et chacun à leur manière, ils sacrifient sans remords leur vie pour parfaire la légende et accomplir le destin du héros trépassé.

Nourri de l’esprit des mythes antiques, des poèmes épiques et des légendes ancestrales, façonné par les mots proches des mille et une nuits, le récit transporte le lecteur dans la chaleur et l’oppression d’un monde antique où la violence précède la gloire, la puissance défie le temps, l’honneur précipite la mort. Il faut le lire d’une traite pour se laisser gagner par le charme vénéneux inspiré par les textes et les images du Proche-Orient ancien, se laisser bercer par les douces sonorités exotiques d’un monde englouti, se fondre dans un fascinant péplum où le merveilleux sublime le périssable.

Pour seul cortège, de Laurent Gaudé, Actes sud, 22 août 2012, 186 pages


lundi 22 janvier 2024

chronique du roman l'héritage des templiers de Steve Berry et Françoise Smith

 

J'ai commencé mon aventure avec Cotton Malone et ce fut une aventure passionnante et sauvage. Je veux dire que dès le départ, nous avons été plongés dans une action lourde sans trop savoir pourquoi. Nous sommes cependant présentés à notre personnage principal de Cotton Malone, mais cette histoire n'est pas seulement racontée de son point de vue. Elle est également racontée par quelques autres personnes, dont le méchant principal, un personnage connu sous le nom de Sénéchal, et parfois par l'ancienne patronne de Cotton, Stéphanie Nelle.

Dans l'héritage des templiers Cotton a donc travaillé pour le ministère de la Justice jusqu'à ce qu'un incident le pousse à prendre une retraite anticipée. L'histoire elle-même reprend un an plus tard où Cotton vit à Copenhague comme une sorte d'antiquité du livre. Un jour, il reçoit un appel de son ancienne patronne Stéphanie lui annonçant qu'elle sera dans la région, et c'est de là que tout part. Cotton était un personnage vraiment génial à suivre. Je suis intrigué par sa personnalité générale et je veux en savoir plus sur lui. Stéphanie était un bon personnage, je l'aimais bien mais elle aurait certainement pu être un peu plus étoffée. l'héritage des templiers s'intéresse beaucoup à son passé, mais j'ai été plus intrigué par tout ce qui se passe. Le personnage qui m'a le plus frappé était en fait le méchant de l'histoire. Son dynamisme, sa ténacité, les lignes qu'il était prêt à franchir ont été très très bien exécutées. Surtout avec ce livre qui se concentre beaucoup sur les Templiers et bien sûr sur la vérité qui se cache derrière eux. 

Le livre débute avec l'apparition d'un mystérieux manuscrit médiéval. Cet ancien document renferme des indices précieux sur la localisation d'un trésor légendaire que les Templiers auraient caché pendant des siècles. Intrigué par cette découverte, Cotton se lance dans une course contre la montre afin de résoudre les énigmes du manuscrit et d'empêcher des forces obscures de mettre la main sur ce pouvoir antique.

Au fur et à mesure de son périple, Cotton découvre l'existence d'une organisation secrète surnommée les "Chevaliers du Cercle d'Or". Cette société secrète, toujours active aujourd'hui, cherche également à s'emparer du trésor des Templiers pour des raisons qui restent obscures.

Le protagoniste est confronté à des situations périlleuses, des poursuites haletantes et des retournements de situation inattendus. Avec l'aide d'un ancien agent du gouvernement britannique et d'une brillante archéologue française, Cotton tente de protéger le secret des Templiers tout en démêlant les fils complexes du complot qui se trame. 

 

L'héritage des templiers a fait un travail fantastique avec le mystère général et a vraiment tenu le lecteur en haleine. Je sais que j'étais pour la quasi-totalité du livre. Je pense que la seule chose dont j'ai eu un peu de mal à m'y retrouver, c'est que l'histoire atteignait presque les 75 % et que le mystère est devenu très pauvre en informations, ce que je comprenais parfaitement, mais c'était parfois assez répétitif. Vers la fin du livre, il y a eu une révélation que je n'ai pas particulièrement ressentie comme nécessaire, mais qui était mineure.

 

L’héritage des Templiers, de Steve Berry et Françoise Smith, Le Cherche Midi, 2007

samedi 18 mars 2023

Lecture de Thomas King : L'herbe verte, l'eau vive

 

Un roman fantaisiste pour passer l'hiver, rien de mieux ! A condition de bien s'accrocher et d'accepter de se laisser entraîner par un récit ancré à la fois dans la réalité et dans l'absurdité.

Au départ, on croirait qu'il s'agit d'une histoire quasi-banale, on suit le quotidien dans une réserve d'indiens, du moins, ce qu'il en reste, les traditions qui se perdent, la modernité qui rattrape leur univers...et puis, on plonge avec un narrateur inconnu dans la genèse du monde, sa création, et ses différentes versions...et encore une autre histoire, celles de quatre vieux indiens, qui portent des noms de personnages de romans, et qui veulent changer les choses, à leur mesure, en commençant par inverser le synopsis des vieux westerns où les cowboys les massacrent toujours et aussi par changer la veste de Lionel, un vendeur de télévisions d'origine indienne... Comment donc résumer trois romans imbriqués les uns dans les autres, et qui pourtant suivent chacun une trajectoire différente ?

On se laisse porter par la narration, rassurée par les propos de MArgaret Atwood en quatrième de couverture "Thomas King est un conteur hors-pair extrêmement talentueux" (voir nos articles sur "la servante écarlate" et "le dernier homme", publiés chez Robert Laffont). Mais au fur et à mesure des quatre cents pages, passer d'un récit à un autre peut commencer à nous lasser, surtout qu'il se répète à plusieurs reprises...cependant l'intrigue principale recadre le tout, et comble le lecteur désireux d'entrer dans une réserve indienne en tant qu'observateur : au croisement de la tradition et de la modernité, vous trouverez les personnages du livre de Thomas King, qui regorge de culture historique sur les inégalités et crimes commis envers les indiens. 

 

références : Thomas King l'herbe verte, l'eau vive Albin Michel collection terres d'Amérique, env.430pages, grand format, 22.90€

 

samedi 21 janvier 2023

Lecture de O.Grojnowski : Les Krazbek's

 

Que l'on soit prévenu : les Krazbek's sont affreux, bêtes et gluants. Ils aiment pour la plupart la vulgarité et ne se privent pas pour montrer de quoi ils sont capables dans ce domaine.

Des fourmis, des cafards, des blattes...tous les insectes qu'on aime sont les principaux acteurs de cette BD hilarante, mettant en scène Zobi la mouche "une des pires abjections à pattes de tous les temps, jouisseur, bâffreur, nihiliste, tout ce qu'il aime est immoral, illégal et fait grossir" ; Jean-Grumeau "on peut dire qu'il s'est fait à la force du poignet' (on doit comprendre ainsi qu'il est célibataire...) et des tas d'animaux répugnants dont l'auteur nous narre les aventures (ébats sexuelles, difficile intégration, vie de couple qui bat de l'aile...). On trouvera même une parodie de Titeuf, une satire de nos médias "quand je pense au raffinement technologique qu'il a fallu pour arriver à un tel niveau de connerie", et des fourmis kamikazes ayant pour modèle Ben Laden !

Pour lire les Krazbek's, il faut donc faire le deuil de la morale, mais c'est si drôle et d'une grande inventivité. Alors, à quand le tome 2 ?

références
O.Grojnowski Les Krazbek's
Albin Michel ISNB 2-226-17135-5 13.90€ TTC


 

dimanche 8 janvier 2023

Livre d'Architecture : habiter le paysage

 

Les maisons troglodytes vous fascinent ? Plongez-vous dans les pages de ce livre, véritable tour d'horizon de ces drôles de maisons à travers le monde. Une occasion d'en savoir plus sur l'histoire de ces habitations insolites.

« Habiter le paysage » lève le mystère qui entoure ces drôles de maisons creusées, parfois considérées comme des habitations marginales à l'époque de leur construction. Aujourd’hui, ces maisons sont au centre de toutes les attentions, spécialement des artisans en rénovation de toiture , puisqu’elles servent de référence dans la réflexion de la construction de l'habitat de demain : vivre autrement, et dans le respect des éléments.

On découvre notamment comment ces maisons utilisent à la fois les savoir-faire vernaculaires et le bio-climatisme naturel. En abordant l’ensemble de ces aspects dans le monde entier, l’ouvrage a le mérite d’offrir une vue synthétique qui suscite curiosité et passion pour cet habitat naturel au milieu de la roche et du végétal.


Habiter le paysage : maisons creusées, maisons végétales
Jean-Charles Trebbi, Patrick Bertholon, Delphine Bois-Crettez
Editions Alternatives
192 pages. 39 €


jeudi 1 décembre 2022

Avis sur le livre : Réussir sa salle de bains, de Catherine Levard

 Un livre référence sur la conception et rénovation de salles de bains. Zoom sur le chapitre consacré au carrelage de salle de bains :

 Du carrelage dans ma salle de bains

Le carrelage est le revêtement le plus ancien et le plus répandu pour une salle de bains. En faïence, en grès ou en pâte de verre,en poses multiples, déclinés en coloris innombrables, c'est l'attribut essentiel pour personnaliser la pièce d'eau.

Comment choisir le carrelage ?

Esthétique, facile à entretenir et particulièrement utilisé dans les pièces d'eau, le carrelage est le revêtement mural par excellence de la salle de bains. Il existe dans de nombreuses formes, coloris et matières permettant de créer d'innombrables décors par un artisan rénovation de salle de bains.

Il existe deux types de pâtes. La première, à base d’argiles rouges, plus ou moins foncées, nécessite une sous-couche plus importante pour préserver la couleur des émaux. La seconde, blanche, composée d’argiles claires, est utilisée dans la fabrication du biscuit et valorise davantage la couleur des émaux. Aussi convient-il, à l’achat du carrelage de votre salle de bains, de bien vérifier le bain sélectionné qui donne la nuance. Tous les carreaux doivent en effet être du même bain. Il faut également en contrôler le calibre, c'est-à-dire, les dimensions et l’équerrage du carreau, et utiliser un joint étanche (au moins 3 mm) pour éviter toute infiltration d’eau.
 

La faïence, uniquement employée en carrelage mural, est une matière tendre et facile à couper ; il s’agit d’une céramique fine par l’emploi d’argiles fines, donc plus fragile. Le grès émaillé, céramique dure et très résistante, peut, dans le cas où la série de carrelage est coordonnée au carrelage mural, se poser au sol. Le grès cérame, céramique dure à base d’argile et d’éléments silicieux, est une matière compacte qui offre une excellente imperméabilité et une grande résistance aux chocs. Elle peut se poser au sol comme au mur. La pâte de verre, très résistante et imperméable, offre une large palette de coloris et se prête à la réalisation de mosaïques. La pâte de verre émaillée présente une excellente imperméabilité et une grande longévité. Ce matériau haut de gamme est aussi apprécié pour la réalisation de mosaïques.

 

référence :

 Réussir sa salle de bains, de Catherine Levard , éditions Massin, 2005, collection "savoir-faire"